Réussir la cohabitation avec un animal domestique

Voici un lieu commun : « le chien est le compagnon fidèle de l’homme. » Cela montre qu’il est possible de tisser un lien d’amitié profond avec un animal domestique. Et ce n’est pas qu’une relation de bon voisinage. Il est question de véritable cohabitation. Comment la réussir ?

Apprendre à vivre avec un animal domestique

L’échange avec un animal ne peut se faire par la communication verbale. Du moins pas dans le sens animal vers l’homme. Tout doit donc passer par un codage.

Le premier pas pour réussir la vie avec un animal c’est de décoder le langage qui régit la vie en communauté de l’animal en question. Sur ce codage doit alors se greffer le mode de communication que le propriétaire doit apprendre à l’animal.

Ensuite il faut transmettre à l’animal ce qu’il lui est permis de faire et ce qui est interdit. Des mots ou des phrases précises doivent être utilisés par tous les membres de la famille pour les exprimer. Quelques exemples : « non » pour interdire. « Assis » pour demander à l’animal de rester sur place. Il faut faire la remarque que c’est surtout avec le chien que cela marche à la perfection. Chez le chat, par exemple, c’est plus l’éducation à la propreté qui réussit. Lui indiquer le lieu où il doit faire ses besoins. C’est à cet endroit et pas ailleurs.

Pour réussir cette éducation, il faut prévoir un programme de récompense à chaque fois que l’animal réussit ce qu’il lui est demandé de faire. De plus, il ne faut pas être avare de marques de tendresse. Les animaux domestiques en ont besoin pour bien s’intégrer dans la famille et se sentir adoptés et bien chez lui.

Apprendre à un enfant à vivre avec un animal domestique

Un enfant en bas âge peut déjà s’éduquer à vivre en harmonie avec un animal domestique. Cela compte dans son développement émotionnel. Cela lui apprend très tôt à faire montre d’empathie envers autrui.

Un point capital à lui transmettre est qu’un animal n’est pas un jouet. Il peut devenir potentiellement dangereux si les codes ne sont pas respectés. C’est le cas du chien, par exemple. Une irruption de l’enfant dans sa vie « privée » peut être perçue comme un danger potentiel. Il peut réagir avec agressivité. Cela risque de provoquer un accident domestique grave. Cela peut même aller jusqu’à la mort du tout petit. Alors que ce n’est pas le but.

Quoi qu’il en soit, un enfant en bas âge doit jouer avec un animal domestique sous la surveillance d’un adulte. Un point auquel il faut prêter attention également : il ne faut pas que l’enfant perçoive tout animal comme inoffensif. Il y en a qui sont dangereux comme les animaux venimeux. Il ne s’agit pas pour lui de toucher un scorpion ou une scolopendre. Sans aller irrémédiablement vers la mort, une morsure de ces petites bestioles peut être particulièrement douloureuse. Malheureusement cela peut être à l’origine de phobie envers les animaux en général.

A mesure que l’enfant grandit, il lui sera permis, petit à petit, de jouer seul avec l’animal domestique familial. Il peut même s’acquitter de certaines tâches requises pour le bien-être de ce dernier comme s’occuper du panier de couchage du petit chiot.