L’excès de vitesse est l’une des principales causes de mortalité en Europe. Les accidents de la circulation tuent beaucoup plus de monde que le Coronavirus. Les conducteurs accros à l’adrénaline qui ont la chance de s’en sortir indemnes encourent différentes sanctions.
La législation belge sur l’excès de vitesse
Vous risquez une amende dès le dépassement de la vitesse autorisée. Elle commence à 53 euros. Cette somme s’applique pour les excès estimés à moins de 10 km/h de la norme. Cette sanction concerne autant l’infraction en agglomération qu’en dehors des villes. Si vous circulez entre 60 km/h et 80 km/h sur une voie réglementée à 50 km/h, la faute vous coûte 53 euros et 11 euros supplémentaires par km/h supérieur. C’est le mode de calcul en milieu urbain. Sur route, la majoration est de 6 euros par km/h excédentaire. L’administration a le droit de vous enlever le permis de conduire pendant une durée de 8 jours à 5 ans. Vous allez reprendre votre document au parquet du tribunal. Tout excès de vitesse supérieur à 30 km/h vous expose à une amende pouvant atteindre 4 000 euros. Pensez à contacter le cabinet Janssens et associés à Nivelles. Les contraventions non payées deviennent des dettes fiscales majorées de 35 %.
En France, les sanctions sont moins expéditives
En France, le Code de la route réprimande fortement l’excès de vitesse. La sanction s’amplifie en fonction de la gravité de l’infraction. Un faible dépassement expose à une amende ainsi que l’enlèvement d’un certain nombre de points dans le permis de conduire. La somme à verser commence à 68 euros pour tout excès de 20 km/h de l’allure autorisée en ville. Cette pénalité monte à 135 euros si le chauffard roule 20 km/h au-dessus de la normale hors agglomération. Une suspension de toute permission de prendre le volant de tout véhicule à moteur pendant 3 ans s’applique si l’excès se situe entre 30 et 40 km/h supérieurs à la vitesse réglementaire. Le conducteur doit également suivre un stage de sensibilisation sur la sécurité routière obligatoire. Une course folle mettant en danger la vie d’autrui se solde par un retrait immédiat du permis. Si vous dépassez de 50 km/h l’allure autorisée, la pénalité minimale est de 1500 euros.
D’autres conséquences à craindre
La police de la route reste la juridiction compétente pour faire appliquer la loi sur la circulation. Ainsi, les gendarmes peuvent décider de confisquer le véhicule d’un « fou de la vitesse ». Ce conducteur doit aussi suivre un stage avant de reprendre le volant. En cas de récidive, l’amande est de 3 750 € euros. Le chauffard encourt un emprisonnement de 3 mois. Le permis est retiré tandis que le titulaire n’a plus le droit de conduire un véhicule à moteur pendant 5 ans. Il n’aura même pas la possibilité de prendre le volant d’une mini-voiture ou d’un scooter à faible cylindrée. L’assurance auto peut aussi refuser de couvrir l’adhérent si un sinistre arrive suite à un excès de vitesse. Ce qui signifie que le chauffard endosse intégralement la responsabilité sur les dégâts corporels et matériels occasionnés par son acte délibéré. Ceux qui aiment la conduite sportive devront souscrire à une police spécifique.